mercredi 26 novembre 2014

Nos étoiles contraires

Auteur: John Green
Titre original: The fault in our stars
Éditeur : Nathan
Année de parution : 2013
Pages : 333


Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie
                                                  
Ce que j'en pense :

J'ai fini par céder aux critiques dithyrambiques que l'on peut trouver dans les médias et sur la blogo. J'étais surtout curieuse de découvrir ce livre si extraordinaire que tout le monde aime tant, même si à priori il ne m'inspirait pas plus que ça. Car je ne m'en cache pas, j'évite autant que faire ce peut les drames, les histoires tristes qui pourraient me plomber le moral et que je n'apprécie pas vraiment de toute façon. Pourtant, j'avais l'espoir d'avoir un coup de cœur ou au moins une bonne lecture.
Malheureusement ce ne fut pas le cas, et sans vouloir blesser les fans absolus du livre je ne comprends pas pourquoi ce livre à mes yeux médiocre suscite autant d'engouement.

Tous s'accordent pour dire que ce livre est très émouvant. Pourtant de mon point de vue, à part la fin où j'ai eu un petit pincement, l'histoire d'Hazel et Augustus ne m'a pas touché.
Même nos 2 personnages principaux n'ont pas réussi à me toucher malgré leurs situations. Impossible pour moi de m'attacher à une "Madame je sais tout mieux que tout le monde" qui attend juste la mort; en tout cas c'est le sentiment que j'ai eu pour Hazel.
Quant à Augustus, je ne faisais que lever les yeux au ciel. Car question crédibilité du personnage dans ses réactions et ses réflexions John Green ne s'est pas foulé. Parce qu'honnêtement vous en connaissait beaucoup des ados qui tombent amoureux d'une fille qu'il ne connait pas, juste  parce qu'elle ressemble à son ex (moi déjà je le prendrais super mal, j'aurai l'impression qu'il cherche juste un substitut), qui fait abstraction de sa maladie, du regard des autres et des conséquences qui en découlent. Hazel reste distante, capricieuse envers Gus mais lui ne dis jamais rien, accepte tout sans broncher. Non mais WTF! Quel ado supporterait ça ?!
Hazel et Gus ont quoi? 16-17 ans?  Pourtant ils s'expriment comme des adultes inconditionnels de philosophie (un peu comme le faisait les personnages de la série tv Dawson, qui était souvent critiqué sur le fait qu'aucun ados ne s'exprimé de façon si élaboré et philosophique). Je veux bien croire que subir des épreuves si douloureuses comme le cancer aussi jeune fait grandir plus vite; mais pas au point d'avoir un recul sur la vie si élaboré et fataliste. Si je n'avais pas su que c'était des ados, de part les métaphores qu'ils emploient j'aurai dis avoir à faire à des adultes déjà résigné à la mort.

John Green à une écriture agréable à lire, sans trop de descriptions et juste ce qu'il faut de dialogues. Dommage qu'il est un point de vue si négatif de son sujet.
Il dépeint les cancéreux comme des gens condamnés sans espoir de s'en sortir et forcement dépressifs. Pour lui, même les malades en rémission ne sont que des morts en sursis, qui finiront tôt ou tard par mourir de cette maladie
L'auteur ne véhicule absolument pas l'espoir de s'en sortir, ni de guérison complète et durable.

Les dialogues et enchaînement des faits sont téléphonés, sans originalité ni surprise; même pour l'histoire d'amour entre Hazel et Gus. Et puis ces "ok? Ok!" à tout bout de champ qui selon moi ne rime à rien.

Je pense que le titre du "meilleur livre de l'année" est très exagéré, de la meilleure vente sans doute! Pour moi c'est une grosse déception!
A mon avis "Nos étoiles contraires" bénéficie d'une surexposition médiatique injustifié.
J'ai conscience d'être un peu dur avec ce livre, mais j'en suis arrivée à un point que dès que j'entends son titre, je frôle l'exaspération et très souvent un "encore lui!" sort de ma bouche malgré moi.

Vous l'aurez compris, une complète déception pour moi.


Et Vous l'avez vous lu ? Dites moi ce que vous en avez pensé.

2 commentaires:

  1. Je viens d'en faire ma chronique... et je pense les mêmes choses que toi. Pourquoi tant d'engouement, pourquoi cette histoire fait rêver alors qu'elle finit mal et que Hazel est une chieuse ? Je n'ai pas compris. Et l'histoire avec Peter Van Houten... mon dieu... :o

    RépondreSupprimer
  2. je suis contente que quelqu'un partage mon avis. Effectivement l'histoire avec Peter Van Houten est vraiment bof, surtout que tu enlèves cet élément et le livre ne repose plus sur rien !

    RépondreSupprimer