vendredi 14 février 2014

Le monastère oublie de Steve Berry



Auteur : Steve Berry
Éditeur : France Loisirs
Date de parution : 2012
Page : 598

Avec cette nouvelle aventure de Cotton Malone, Steve Berry tisse une toile machiavélique autour du secret ésotérique le mieux gardé de la République populaire de Chine.

1974, province du Shaanxi. En creusant un puits, des paysans trouvent d’étranges statues enterrées. Appelés sur place, des archéologues mettent alors au jour l’incroyable mausolée de Qin, premier empereur de Chine, qui s’étend sur 56 kilomètres carrés et renferme une armée de 7 000 soldats et chevaux en terre cuite, gardiens du tombeau. Plus de trente-cinq ans plus tard, le contenu exact du tombeau n’a toujours pas été rendu public par les autorités chinoises, qui, aujourd’hui encore, interdisent l’accès de ce site archéologique pourtant unique au monde.

2012. Cotton Malone reçoit un e-mail inquiétant : son amie Cassiopée Vitt a été kidnappée après avoir dérobé un objet d’art très rare. Les quelques indices dont il dispose le conduisent vite au beau milieu de la Chine. C’est le début d’une aventure passionnante qui va le mener sur la piste des mystères du mausolée de Qin, puis, à la frontière sino-pakistanaise, au cœur d’un monastère oublié, perdu dans les montagnes, siège d’une confrérie secrète.

Ce que j’en pense :

C’est mon 1er Steve Berry, et bien qu’il soit considéré comme un maitre du genre, moi il ne m’a pas convaincue.
Pourtant l’histoire me plaisait beaucoup sur fond d’histoire chinoise, moi qui suis une inconditionnelle de l’Asie cela était prometteur. Mais au final cela m’aurai donné une bien mauvaise image de la Chine et de son peuple si je n'avais pas la chance d'avoir des amis chinois vraiment adorables.

L’histoire est dense avec beaucoup de personnages aux noms chinois (forcement !) qui peuvent compliquer la lecture quand on n'a pas l'habitude ; en même temps je vois mal des chinois purs souches s'appeler jacques, Michel ou Robert. Lol.
Je n'ai pas eu ce problème sauf pour l'un des personnages qui s'appelle Ni et à chaque début de phrase commençant par son prénom il me fallait une ½ seconde pour réaliser que c'était le personnage et non pas la conjonction de coordination. Cela ne pose sans doute pas de problème en anglais, langue source de l'auteur mais en français, je trouve que cela ralentie la lecture.
L'intrigue est bien menée car jusqu'à la fin on ne sait pas à quoi s'attendre mais je m'attendais à mieux venant du "maitre du genre" comme le dit Dan Brown (c'est écrit en couverture de mon édition France Loisirs). J'ai passé un bon moment de lecture mais à cause de certains points que je vais développer plus loin, je reste mitigée.

Coté forme, rien à redire. Le texte est bien aéré, la typographie est agréable et la présentation des numéros de chapitre original tout en étant classique.
Coté fond, c'est là que ça se gâte.
L'auteur à choisi de diviser son récit en 88 chapitres, tous assez courts mais qui me posent un problème majeure : quand une action est sur le point se terminer, l'auteur arrête son récit, change de chapitre et parle d'autre chose ou expose la même situation mais du point de vue d'un autre personnage. Au final, on doit encore attendre que le chapitre suivant soit fini pour revenir à l'action initiale et connaitre le dénouement. Ce qui entraine des longueurs et une confusion dans le récit je trouve. (J'ai été claire dans mon explication ?)
On en vient au "méchants" de l'histoire ; j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à leurs motivations qui sont de restaurer la grandeur et l'hégémonie de la Chine sur les autres peuples de l'Asie mais aussi sur l'Occident.
C'est là que le récit m'a vraiment dérangé et agacée ; l'auteur prête à ses personnages chinois des propos très méprisants à l'encontre de l'occident et des "blancs" qui à leurs yeux sont plus ou moins des arriérés. Tout le récit est ponctué d'exemples du genre "il y a 2000 ans nous chinois nous avions déjà l'imprimerie alors que l'occident n'a commencé que bien plus tard avec Gutenberg. Cette suffisance vis-à-vis des occidentaux tout au long du roman est vraiment irritante. Autre point, presque tous les personnes chinois dégagent une impression de malhonnêteté et semblent sournois, manipulateurs et calculateurs.


Vous l'aurez compris ce livre montre, pour moi en tout cas, un visage de la Chine peut flatteur où règne la corruption, les meurtres, les enlèvements, les disparitions et la torture.
Je réessaierais Steve Berry, mais il doit encore faire ses preuves pour trouver une place de choix dans mes achats 'valeurs sures" ; car ce livre sans être une déception de m'a pas vraiment convaincue.



Et Vous l’avez-vous lu ? Dites moi ce que vous en avez pensé.

Livrement votre

Itunes en mode random :

TVXQ : 낙원
Kylie Minogue : Fever
The Offspring : americana
Robbie Williams : Mr. Bojangles
Pink : just like a pill
Laura Pausini : non c’é
Rain : love story
Namie Amuro : baby don’t cry
Abe Mao : ta
Yuna Ito : nobody knows
Bénabar : je suis de celles
Muse : cave
KangTa : in your eyes
Michel Berger : chanson pour une fan
Jyongri : Romeo & juliet
Julie Zenatti : fragile
KAT-TUN : distance

Green Day : jesus of suburbia

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